La pierre de Fontbelle se présente comme une roche calcaire tendre, de fond blanc à grain très fin, caractérisée par la présence de coquillages (rudistes). Grâce à sa couleur blanche et à sa capacité à prendre l’adouci, elle s'adapte parfaitement à la construction neuve, à la rénovation, notamment à destination des monuments historiques. Utilisée depuis l’époque romaine, la pierre de Fontbelle s'est forgée une solide réputation dans l'architecture locale de Charente et de Dordogne - citons par exemple la cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême, l’abbaye de Brantôme ou encore le Château de la Tour Blanche. 
 
La demande d’indication géographique "pierre de Fontbelle" couvre les produits bruts (blocs, enrochements), les produits semi-finis (tranches), les produits finis (funéraires, aménagement urbains, bâtiment et décoration) et les produits pour constructions massives et monuments historiques.

Elle représente près de 100 emplois pour un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. 6 PME (voir liste p.52-53 du cahier des charges) sont concernées. 
 
L’aire géographique définie dans le cahier des charges concerne les départements de la Charente (16), Charente-Maritime (17), Dordogne (24), Gironde (33), Lot (46), Lot-et-Garonne (47) et de la Vienne (86).

L’enquête publique est lancée à la demande d’homologation de l’Association Pierres Naturelles Nouvelle Aquitaine. Cette dernière est ouverte à tous et sera clôturée le 4 décembre 2024.  Pour en savoir plus, l'intégralité du cahier des charges est consultable ci-dessous.