Laporte : l'innovation en ligne de mire
Avec 80 ans d’expérience, 8 sélections aux jeux Olympiques et plus de 2 500 clients sur cinq continents, le nom Laporte fait partie de l’histoire du ball-trap. Elle débute en 1927 : Émile Laporte, qui dirige une société de matériaux de construction et grand passionné de chasse, a l’idée de mettre au point un lanceur à main, le « projecteur n° 1 », pour permettre à ses amis et lui de s’entraîner pendant les périodes de fermeture de la chasse. Cette première invention — un bras lanceur en bois monté sur ressort, actionné manuellement et qui pèse seulement 5 kilos — révolutionne le ball-trap. Il s’en vend partout en France et en Belgique. Elle sera suivie de nombreuses autres au fil de l’histoire de l’entreprise qui se transmet de père en fils tout comme le sens de l’innovation : premiers pigeons en argile, machine automatique pour les fabriquer, cible roulante qui simule la trajectoire d’un lièvre (dite « Rabbit »), nouveaux modèles de lanceurs, cible en matériaux biodégradables, etc. C’est en 1960 que Laporte décroche sa première sélection olympique : l’entreprise est le fournisseur officiel des cibles et lanceurs lors des jeux de Rome. Elle comptabilise aujourd’hui huit olympiades, dont la dernière à Rio en 2016. Avec toujours la croissance dans le viseur, Laporte compte doubler sa surface de production d’ici 2017.
Laporte en chiffres :
- 1927 : création du premier lanceur
- 8 fois fournisseurs aux Jeux Olympiques
- 125 employés
- 18 M€ de C.A. en 2015
- 15 familles de brevets, 30 marques et 19 dessins et modèles dans le portefeuille de titres