L’UNIFAB lance sa campagne d’été anti-contrefaçon : " La contrefaçon, c’est bidon. "
C’est avec le slogan « Mauvaise surprise, ces produits sont dangereux : la contrefaçon c’est bidon ! », que l’Union des fabricants interpelle les consommateurs sur le fait que les faux produits sont toujours synonymes de déceptions, dangers ou problèmes.
Jusqu’au 20 août, la campagne se déploie sur les plages et les marchés du sud de la France. Plus de 150 000 flyers et goodies seront distribués aux touristes et résidents des villes de Cannes à Saint-Jean-de-Luz en passant par Antibes, Aix-en-Provence ou encore Biarritz, pour prévenir la population des dangers auxquels ils s’exposent en consommant de la contrefaçon.
Une vaste campagne d’affichage est également mise en place grâce à ses partenaires citadins comme JCDecaux ou bien digitaux avec Facebook / Instagram, Snapchat, Google et eBay qui, grâce à l’implémentation de bannières sur leurs plateformes, contribuent à informer la population.
A l’occasion du lancement de la campagne, Pascal Faure a souligné l’engagement de l’INPI dans la lutte contre le fléau qu’est la contrefaçon, rappelant l’un des leviers : « Depuis trois ans, nous avons considérablement renforcé la sécurité juridique des titres français de propriété industrielle, notamment les brevets et les marques. Cela permet aux titulaires de droits de mieux se défendre face à un contrefacteur, mais aussi d’avoir accès à des procédures d’opposition, de déchéance et de nullité, plus simples et moins couteuses, directement auprès de l’INPI.»
Dans son discours, le directeur général de l’INPI a aussi souligné que « Au-delà de la violation des droits de propriété intellectuelle, le commerce de contrefaçons porte atteinte au développement des entreprises dans tous les secteurs économiques et encourage les activités illicites. »
Quelques chiffres :
• En France, 37% des consommateurs se sont déjà fait duper en achetant un produit qu’ils pensaient authentique (43% des 15-24 ans) selon un sondage Ifop.
• 32% des consommateurs se sont interrogés sur l’authenticité d’un produit au moment de l’achat, et 11 % d’entre eux déclarent avoir acheté intentionnellement de faux articles, selon une étude de l’EUIPO.
L’INPI joue un rôle actif dans la lutte anti-contrefaçon en collaborant avec les principaux partenaires privés et publics autour de la défense de la propriété intellectuelle. Notamment :
- L’INPI pilote le dispositif « France anti-contrefaçon », lancé en collaboration étroite avec le Centre d’études internationales de la propriété intellectuelle (CEIPI), la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), la Direction générale des douanes (DGDDI), la Fédération des industries mécaniques (FIM) et l’Union des Fabricants (Unifab), avec pour principaux objectifs de :
-Rassembler : dialoguer et donner la parole à l’ensemble des acteurs de la contrefaçon pour avoir la vision la plus complète possible ;
-Exploiter des données : recueillir des informations utiles pour caractériser la nature et l’impact de la contrefaçon en France ;
-Proposer la création de nouveaux outils qui faciliteront le travail des acteurs de la lutte anti-contrefaçon. - L’Institut assure le secrétariat général du Comité National Anti Contrefaçon (CNAC), présidé par le député Christophe Blanchet, instance d’échange, de concertation et de coordination entre partenaires publics et privés impliqués dans la lutte anti-contrefaçon, qui vise à renforcer l’échange de bonnes pratiques, à coordonner des actions concrètes et à formuler de nouvelles propositions.
- Partenaire historique de l’Union des fabricants (Unifab), l’INPI collabore aux nombreuses actions menées par l’association (Journée mondiale anti-contrefaçon, Forum européen de la PI…).
- À l’étranger, le réseau des conseillers régionaux INPI – qui couvre près de 100 pays - accompagne les entreprises françaises dans leurs problématiques liées à la contrefaçon.