Le 3 février 2025, veille de la Journée mondiale contre le cancer, l'Office européen des brevets (OEB) a publié sa deuxième étude sur les technologies dédiées au cancer, offrant une analyse approfondie en particulier pour l'Europe.

Les avancées technologiques y améliorent le taux de survie, tandis que les systèmes de santé européens se distinguent par leur excellence dans la prévention du cancer et dans la prise en charge des patients. 
 

Plus largement, des tendances très diversifiées sont en œuvre sur le continent européen : on relève notamment une lente baisse des dépôts de brevets en Allemagne à partir du milieu des années 2000, une hausse rapide au Royaume-Uni au milieu des années 2010, après quelques mouvements irréguliers, et une hausse constante en France, mais aussi en Suisse et au Pays-Bas, tout au long de ces années.   

La France, deuxième au classement européen du nombre de start-up œuvrant pour la lutte contre le cancer...

Au classement européen du nombre de startup dédiées à la lutte contre le cancer, la France se distingue en arrivant deuxième avec 246 start-up, suivie par l'Allemagne qui en compte 208. Le Royaume-Uni arrive en tête avec 290 start-up.

Plus globalement, avec près de 1500 start-up dédiées à la lutte contre le cancer, l’Europe dépasse les États-Unis (1325).

… et du nombre de familles de brevets internationales 

En termes de nombre de familles de brevets internationales (FBI) publiées entre 2010 et 2021, si, parmi les pays européens, c’est l'Allemagne qui arrive en tête avec près de 5 400 (FBI) dédiées au cancer, la France suit de près puisqu’elle contribue pour un peu plus de 3 500 FBI (3,3%). 
 

L’étude de l’OEB révèle également des différences notables dans la contribution aux FBI liées au cancer des institutions de recherche. 

Avec une part directe de l’ensemble des FBI provenant des déposants français qui atteint 59,9% pour la période 2016-2021, les institutions de recherche françaises se distinguent, dépassant largement la moyenne européenne de 34,9%. 

Si l'on inclut les contributions indirectes (FBI provenant des institutions de recherche, mais déposées par des entreprises), ce chiffre augmente même considérablement pour atteindre 67,1 % confirmant ainsi la position dominante de la France dans l’innovation et la recherche dans ce domaine.
 

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