Fidèle au poste depuis 32 ans, l’INPI était une fois de plus sur le salon GO Entrepreneurs pour soutenir celles et ceux qui bâtissent l’avenir : cette année encore, plus de 1000 entrepreneurs et innovateurs ont trouvé sur notre stand des réponses essentielles grâce à l’expertise de nos équipes.

Nos collaborateurs étaient mobilisés pour éclairer les visiteurs sur les formalités d’entreprises, les aides disponibles et plus généralement les services de l’INPI ; ils ont rappelé l’importance stratégique de la propriété industrielle à chaque étape du développement d’une entreprise et, comme toujours, nos experts ont offert des recherches d’antériorité gratuites afin de vérifier la disponibilité des marques à protéger.

L’événement a également été marqué par plusieurs temps forts : l’intervention de Pascal Faure, Directeur général de l’INPI, sur la main stage du salon ; le renouvellement de la coopération entre l’INPI et le Médiateur des entreprises ; ainsi que deux tables rondes et deux ateliers animés par nos spécialistes.
 

Une interview sur le thème : « de l’importance de protéger ses innovations »

Pascal Faure a été interviewé par le journaliste Fabrice Lundy sur la scène principale du salon.

Il était accompagné de Marie Rocchisani, fondatrice et PDG de Maison M Paris, une start-up qui commercialise un rouge à lèvre vegan et rechargeable qui s’adapte au teint de chaque utilisateur grâce à l’IA.

« La plus longue étape, c’était de développer. » a pu témoigner Marie Rocchisani. « Une fois que c’était fait, on avait une grande question : « on a inventé quelque chose de très innovant, comment fait-on pour ne pas se le faire voler ? » C’est un peu la question que tout le monde se pose quand il a une bonne idée : comment dois-je faire pour la protéger ? »

L’entrepreneuse a poursuivi en évoquant les tentatives de captation dont son innovation avait fait l’objet et rappelé que « oui, c’est important de bien se protéger ! »

Heureusement, Maison M Paris a su bien s’entourer dès le début de l’aventure : « Avant même la création de la structure, on a été accompagné pendant deux ans par l’INPI. On a bénéficié de sept rendez-vous, au fur et à mesure desquels on arrivait avec de nouvelles questions. Le chargé d’affaires nous donnait des conseils, nous expliquait les options dont nous disposions. C’est avec cet accompagnement qu’on a pu bien se protéger, car il y a à la fois le brevet pour l’innovation, mais aussi d’autres sources de protection, comme par exemple notre marque : Maison M. »

De son côté, Pascal Faure a également insisté sur la nécessité d’utiliser la propriété industrielle le plus rapidement possible dans le cadre d’un projet entrepreneurial : « Il faut savoir se protéger très tôt. Nous avons tout un ensemble de dispositifs pour cela. Plus tard, c’est trop tard ! »

Et d’ajouter : « Lorsque vous avez une entreprise et que la valeur que vous avez développée repose sur une innovation, le risque, si vous ne la protégez pas, c’est que quelqu’un d’autre qui n’a pas pris le temps de chercher, pas pris de risques, vous vole votre idée et vous prenne le marché. Donc il faut un outil, un instrument, et ça c’est la propriété industrielle. En plus, elle permet de valoriser son innovation auprès des investisseurs. »

Et comme Marie Rocchisani, le directeur général de l’INPI a rappelé qu’à côté du brevet, la marque et les dessins et modèles sont tout aussi importants pour se prémunir contre la contrefaçon : « La marque, c’est essentiel. C’est même la première chose à protéger, parce que c’est ce qui fait que vous occupez votre espace commercial. La réputation est très vite attachée au produit et à la marque. Si vous en êtes propriétaire, personne ne peut venir « empiéter sur vos plates-bandes » ! Sinon, quelqu’un risque de venir usurper votre réputation. […] Le désigne, ça se protège aussi ! Il faut déposer des dessins et modèles : la représentation et l’esthétique de votre produit, c’est important ! »

Pascal Faure a terminé son propos en revenant sur les chiffres des dépôts de brevets auprès de l’INPI : « Ce qui est très intéressant de noter, c’est que dans les 15 500 brevets déposés par an, un tiers vient de petites structures : des PME, des porteurs de projets, des autoentrepreneurs… le nombre de brevets déposés par ces petites structures a augmenté de 2% [par rapport à l’année précédente, ndlr] : ça veut dire que tout ce travail de sensibilisation et d’accompagnement que nous faisons a porté ses fruits ! »

L’INPI et le Médiateur des entreprises renouvellent leur coopération au service de la protection des entreprises innovantes

Ce 9 avril 2025 fut aussi l’occasion pour Pascal Faure et Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises, de se rencontrer sur le stand de l’INPI et de signer le renouvellement de la coopération engagée depuis 2015 entre les deux entités. 

Les objectifs de cette coopération ? Aider les entreprises à valoriser et protéger leur capital immatériel et les accompagner via la médiation en cas de litige dans ce domaine.

« Depuis maintenant 10 ans, le Médiateur des entreprises et l’INPI associent leurs expertises respectives dans le but de protéger les entreprises innovantes. Dans un contexte différent, aujourd’hui comme en 2015, les entreprises innovantes ont besoin d’accompagnement dans leur développement : la médiation les aide à trouver une solution négociée lorsque survient un litige portant sur la protection ou la valorisation de leur propriété industrielle », a rappelé Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises
 

Nom d’entreprise, nom commercial, nom de marque : les clés pour se distinguer de la concurrence

Alexandra Basso et Julien Fillatre, chargés d’affaires propriété industrielle à l’INPI, ont animé une table ronde autour de cette thématique. Ils étaient accompagnés par Alexandra Emery, fondatrice et PDG de Proplink (entreprise qui œuvre aux transformations en matière environnementale, sociale, digitale et de gouvernance dans l'industrie immobilière) qui a apporté son témoignage sur l’accompagnement que lui a prodigué l’INPI.

Après l’intervention d’Alexandra Emery, les deux collaborateurs de l’INPI ont détaillé les différents signes constitutifs de l’identité d’une entreprise qui contribuent à la distinguer de ses concurrentes : dénomination sociale, nom commercial, marque, enseigne, nom de domaine.

Puis, ils ont déroulé les différentes façons de protéger cette identité en centrant leur démonstration sur la marque et en s’attachant à décrire le cycle de décisions qui prélude à un dépôt : le choix d’un nom, la vérification de sa disponibilité, puis son enregistrement proprement dit.
 

Pour protéger et faire croitre votre entreprise : la boite à outils de l’INPI

Au cours de cette table ronde, Ania Chergou et Candice Charbit, chargées d’affaires propriété industrielle INPI, ont présenté les nombreux services mis à la disposition des créateurs d’entreprise par l’INPI :

• les accompagnements personnalisés Coaching INPI, qui peuvent intervenir à chaque étape de développement des projets ;
• les formations Académie INPI ;
• la base de données DATA INPI ;
• le portail e-procédures qui permet d'effectuer toutes ses démarches auprès de l’INPI– en matière de formalités d’entreprises et de propriété industrielle – en ligne et de manière sécurisée.

Cette intervention s’est close sur le témoignage d’Ingrid Monsenego, fondatrice et Présidente-directrice générale de TeenFlo, une entreprise qui accompagne les jeunes filles dans leur puberté en leur offrant une solution de protection intime pratique et efficace qui ne soit toxique ni pour leur santé, ni pour l'environnement.
 

Micro-entrepreneurs : avec « Start INPI », suivez le bon parcours !

Marie-Paule Jiccio, Ingénieure contenus pédagogiques (INPI), et Élise Jaillar, Coordinatrice pédagogique à la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), ont présenté Start INPI, une application mobile gratuite dédiée aux entrepreneurs qui leur apporte simplement toutes les informations nécessaires à l’accomplissement des formalités de création, modification, cessation d’entreprises et à l'intégration de la propriété intellectuelle dans leur entreprise.
 

Protéger sa marque et choisir le nom de son site

Hugo Amadeo, Chargé d’affaires propriété industrielle à l’INPI et Mickael Vigreux, Responsable commercial à l’Association française pour le nommage Internet en coopération (AFNIC), se sont retrouvés sur le stand des Foliweb, une TPE qui s’est donnée pour mission d'orienter les dirigeants des autres TPE / PME vers les bons choix numériques pour les aider à réussir dans leur activité. Ensemble, ils ont évoqué ce qu’est un nom de domaine et ce qu’est une marque, ce qui les distingue, leurs finalités… et ont répondu à des questions essentielles telles que le coût d’un dépôt ou les bons interlocuteurs à solliciter.