Sewosy : la veille brevet au cœur de la stratégie d'innovation
Avec pas moins de huit brevets et sept marques dans son portefeuille, la PME alsacienne Sewosy, spécialiste de solutions de verrouillage électrique et électromagnétique, s'est formée auprès de l'INPI aux outils et stratégies de propriété industrielle. Elle déploie depuis plusieurs années une politique complète en la matière qui lui permet de garder toujours un temps d'avance sur le marché.
« Nous recherchons sans cesse l'innovation et l'amélioration de nos produits » affirme Jacques Wolff, fondateur de l'entreprise. Grâce à ce crédo qui anime toute la société depuis sa création en 2001, des produits précurseurs ont été lancés : bandeaux électromagnétiques économes en énergie, interphonie avec une gestion à distance par smartphone, ventouses électromagnétiques éco-conçues, etc. Autant de prises de risques dans un marché parfois frileux. « Sur les questions de sécurité, une image de marque peut s'écrouler très vite, il faut donc que nos produits soient irréprochables » souligne Jacques Wolff. L'innovation doit donc être pleinement maîtrisée sur le plan technique, bien sûr, mais aussi en matière de propriété industrielle.
Une veille brevet pour lancer sereinement les nouveaux produits
Ainsi, avant d'être industrialisé et proposé aux clients, tout nouveau produit ou procédé innovant est d'abord soigneusement examiné pour savoir s'il n'est pas développé ailleurs, sous une forme ou une autre. C'est tout l'objet de la veille interne brevet mise en place depuis 2010 par la société. « Nous épluchons tout ce qui existe déjà dans le domaine qui nous intéresse avant d'engager le moindre développement, précise Jacques Wolff. Il nous est déjà arrivé de renoncer à une innovation en découvrant des brevets protégeant un concept trop proche du nôtre. » C'est Julien Schoettel, directeur des opérations de la société, qui est responsable de cette veille. Il a dû apprendre le langage et les codes de ce domaine. « Les brevets sont souvent rédigés dans des termes juridiques et très spécialisés ; il faut savoir lire entre les lignes, interpréter, estimer correctement l'ampleur de la portée du brevet, comprendre ce qui conduit à son annulation, etc. », souligne-t-il. Pour naviguer dans cet univers complexe, il s'est fait accompagner par l'INPI et a suivi une formation sur la base Brevets de l'Institut. « Il s'agit d'un outil très puissant qui permet de cibler précisément un secteur en utilisant des mots clés », explique Julien Schoettel. Un cabinet externe, conseil en propriété industrielle, accompagne également l'entreprise en fournissant en cas de besoin une recherche plus approfondie et l'interprétation de ces recherches. Sewosy, qui exporte en Australie, aux États-Unis, en Chine, aux Émirats arabes unis, a étendu cette veille à l'international. « Nous examinons aussi l'état du marché dans les pays dans lesquels nous envisageons de lancer un produit. Lorsque nous déposons un brevet, nous décidons généralement d'étendre le périmètre de protection à quatre ou cinq pays », explique Jacques Wolff. Une nécessité alors que le risque de contrefaçon augmente au fur et à mesure des succès rencontrés par l'entreprise.
Ainsi, avant d'être industrialisé et proposé aux clients, tout nouveau produit ou procédé innovant est d'abord soigneusement examiné pour savoir s'il n'est pas développé ailleurs, sous une forme ou une autre. C'est tout l'objet de la veille interne brevet mise en place depuis 2010 par la société. « Nous épluchons tout ce qui existe déjà dans le domaine qui nous intéresse avant d'engager le moindre développement, précise Jacques Wolff. Il nous est déjà arrivé de renoncer à une innovation en découvrant des brevets protégeant un concept trop proche du nôtre. » C'est Julien Schoettel, directeur des opérations de la société, qui est responsable de cette veille. Il a dû apprendre le langage et les codes de ce domaine. « Les brevets sont souvent rédigés dans des termes juridiques et très spécialisés ; il faut savoir lire entre les lignes, interpréter, estimer correctement l'ampleur de la portée du brevet, comprendre ce qui conduit à son annulation, etc. », souligne-t-il. Pour naviguer dans cet univers complexe, il s'est fait accompagner par l'INPI et a suivi une formation sur la base Brevets de l'Institut. « Il s'agit d'un outil très puissant qui permet de cibler précisément un secteur en utilisant des mots clés », explique Julien Schoettel. Un cabinet externe, conseil en propriété industrielle, accompagne également l'entreprise en fournissant en cas de besoin une recherche plus approfondie et l'interprétation de ces recherches. Sewosy, qui exporte en Australie, aux États-Unis, en Chine, aux Émirats arabes unis, a étendu cette veille à l'international. « Nous examinons aussi l'état du marché dans les pays dans lesquels nous envisageons de lancer un produit. Lorsque nous déposons un brevet, nous décidons généralement d'étendre le périmètre de protection à quatre ou cinq pays », explique Jacques Wolff. Une nécessité alors que le risque de contrefaçon augmente au fur et à mesure des succès rencontrés par l'entreprise.
Une connaissance plus fine du marché
La veille brevet a un autre avantage : « Elle permet de sentir les tendances, de savoir si l'on est dans le vrai en misant sur tel ou tel produit, d'estimer si le marché serait prêt à recevoir des innovations de rupture », souligne Julien Schoettel. Un état des lieux précieux pour mesurer le meilleur timing de lancement de nouveautés. Les produits derniers-nés de la gamme des bandeaux et ventouses électromagnétiques qui prennent en compte un aspect écologique illustrent cette volonté de proposer des objets qui n'ont aujourd'hui pas d'équivalent. « Nous cherchons à être une société innovante, toujours en avance sur la concurrence, explique-t-il. C'est la raison pour laquelle nous avons placé la propriété industrielle au cœur de nos développements. » L'entreprise continue d'ailleurs à développer sa connaissance et son expertise sur ces sujets. En 2014, Sewosy participe à une Master Class de l'INPI en tant qu"entreprise pilote". « Une manière de rafraîchir nos connaissances techniques et d'échanger avec d'autres sociétés confrontées à des problématiques similaires aux nôtres » commente Julien Schoettel. Un an plus tard, la société adhère au club des responsables de la propriété industrielle d'Alsace. Avec des résultats concrets et mesurables : aujourd'hui, Sewosy compte huit brevets dans son portefeuille. Une performance pour une PME de 34 salariés.
La veille brevet a un autre avantage : « Elle permet de sentir les tendances, de savoir si l'on est dans le vrai en misant sur tel ou tel produit, d'estimer si le marché serait prêt à recevoir des innovations de rupture », souligne Julien Schoettel. Un état des lieux précieux pour mesurer le meilleur timing de lancement de nouveautés. Les produits derniers-nés de la gamme des bandeaux et ventouses électromagnétiques qui prennent en compte un aspect écologique illustrent cette volonté de proposer des objets qui n'ont aujourd'hui pas d'équivalent. « Nous cherchons à être une société innovante, toujours en avance sur la concurrence, explique-t-il. C'est la raison pour laquelle nous avons placé la propriété industrielle au cœur de nos développements. » L'entreprise continue d'ailleurs à développer sa connaissance et son expertise sur ces sujets. En 2014, Sewosy participe à une Master Class de l'INPI en tant qu"entreprise pilote". « Une manière de rafraîchir nos connaissances techniques et d'échanger avec d'autres sociétés confrontées à des problématiques similaires aux nôtres » commente Julien Schoettel. Un an plus tard, la société adhère au club des responsables de la propriété industrielle d'Alsace. Avec des résultats concrets et mesurables : aujourd'hui, Sewosy compte huit brevets dans son portefeuille. Une performance pour une PME de 34 salariés.