iGirouette : premier mobilier urbain connecté
> Pouvez-vous nous présenter votre activité en quelques mots ?
Christophe Quatrini : Charvet Digital Media est une PME experte dans la communication digitale extérieure. Nous concevons et fabriquons depuis quarante ans les écrans digitaux que vous trouvez dans les villes, la grande distribution ou encore les écrans géants dans les stades. iGirouette est un tout nouveau concept de signalétique connectée, fruit de quatre ans de R&D. C’est un dispositif dynamique et en mouvement qui informe les citoyens ou visiteurs en temps réel. Prenons l’exemple d’une ville : les deux flèches d’iGirouette, qui tournent en fonction de l’information donnée, indiqueront en temps réel aux passants les informations et événements du jour ou de la semaine — telle inauguration à 10h à 400 mètres, telle exposition aujourd’hui à tel endroit à dix minutes à pied. Le temps de déplacement est indiqué selon le mode doux retenu (à pied, à vélo, en transports en commun). Le dispositif a été lancé en été 2017 et est déjà en place dans certaines villes (Lyon, Calais), gares SNCF et au Futuroscope de Poitiers. Là, il permet par exemple d’indiquer aux visiteurs les spectacles et attractions en cours où il y a le moins de temps d’attente.
> Que représente pour vous cette nomination aux Trophées INPI ?
C. Q. : C’est une vraie fierté ! En tant que patron de PME, nous étions très fiers déjà de lancer un produit aussi innovant et disruptif, de créer un marché qui n’existe pas. Mais il est inutile d’engager des millions d’euros en R&D s’il n’y a pas de reconnaissance du marché et des institutions comme l’INPI. Je suis d’autant plus heureux que je crois dur comme fer à la propriété industrielle. Nous avons fait travailler plein de gens et engagé des moyens importants pour sortir un dispositif différenciant, il est évident qu’il faut le protéger.
> Vous êtes nominé dans la catégorie design, quelle est votre stratégie en la matière ?
C. Q. : La iGirouette aurait pu concourir aussi dans les autres catégories car nous avons joué sur tous les titres et leviers de la propriété industrielle : marque, brevets et bien sûr dessins et modèles. De manière générale, dès que nous avons un produit différenciant, nous le protégeons à l’INPI. Sachant que ce dispositif, comme tous les autres produits importants de l’entreprise, est issu d’une réflexion et conception menées en partenariat avec des designers.
> Le thème de cette édition est « Sacrés Français ! » : qu’est-ce que cela vous inspire ? Vous reconnaissez-vous dans cette expression ?
C. Q. : Oui, en tant que dirigeant d’une PME française qui tient à produire en France et dont une grande partie des produits vendus porte fièrement le label « Origine France Garantie », je suis touché et concerné par cette thématique. Ces concours nous aident à porter haut et fort les valeurs françaises !