Dans sa démarche de soutien au développement économique des entreprises, l’INPI a organisé à Station F un atelier destiné aux start-up du secteur de l’Intelligence Artificielle ayant pour objectif de répondre à leurs besoins spécifiques en matière de protection et de valorisation de leurs innovations.

La start-up Winter Mushroom, qui exploite l’IA, est venue apporter son témoignage à partir de son cas pratique. Cette start-up intégrée au sein du Lab’O, l’incubateur numérique d’Orléans, a développé une borne digitale sur le lieu de vente qui intègre une technologie alliant reconnaissance d’image et algorithmes de pointe. La borne, grâce à la reconnaissance du genre et de l'âge du client en temps réel, propose immédiatement via l’IA une publicité adaptée à son profil ou au contexte météorologique en respectant ses données personnelles.

Winter Mushroom, a déjà eu recours à différents modes de protection intellectuelle (e-Soleau, dépôt de marque et logo, etc.). Elle a démontré l’intérêt pour une start-up d’avoir une stratégie de protection intellectuelle, en particulier dans un domaine aussi technique que l’IA. « Plus on avance dans la technique et plus il est essentiel de se protéger », a souligné Grégoire Audibert, CEO de Winter Mushroom.

Enfin, à travers deux tables rondes, les professionnels du pôle brevet de l’INPI sont revenus sur les bonnes pratiques en matière de protection intellectuelle de l’IA. Ils ont exposé les différents outils de protection à disposition, notamment les brevets et autres droits liés à la propriété intellectuelle (protection du nom de l’IA, de l’aspect extérieur, du code source ou objet, etc.).