Ce rapport se base sur l’analyse des données de 1 200 universités européennes ayant généré des demandes de brevets auprès de l’OEB entre 2000 et 2020.  Il comprend également les demandes de brevets déposées indirectement par d’autres entités, dans lesquelles des chercheurs affiliés à ces universités figurent comme inventeurs.

Depuis les années 2000, le nombre de demandes de brevets pour des inventions issues d'universités européennes est en augmentation et représente aujourd’hui 10,2 % de l’ensemble des demandes déposées auprès de l’OEB par des demandeurs européens.

Un nombre restreint d’universités européennes (5 %) concentre à elles seules la moitié des demandes de brevets universitaires à l’OEB dont, entre autres, l’Université Grenoble Alpes, l’université technique de Munich, l’université d’Oxford …

Deux tiers des demandes de brevets émanant d'universités au cours des deux dernières décennies n'ont pas été directement déposées par les universités, mais par d'autres entités, principalement des PME qui représentent à elles seules 30 % de ces demandes.

Ces chiffres viennent souligner la nécessaire collaboration avec les entreprises pour optimiser l’impact économique et sociétal de la recherche universitaire.

La recherche universitaire française en tête de peloton !

2ème au classement européen derrière l’Allemagne, la France devance le Royaume-Uni et l’Italie.

La France est le pays qui compte le plus grand nombre d’institutions ayant généré au moins une demande de brevet européen (215 universités) entre 2000 et 2020.

En France, les brevets universitaires représentent 10,9 % de toutes les demandes de brevets déposées par des organismes français auprès de l’OEB.

L’Université Grenoble Alpes détient le plus grand nombre de demandes de brevets académiques parmi les universités françaises avec 3348 demandes déposées entre 2000 et 2020. Suivent l’Université Paris Cité (1934 demandes) et Sorbonne Université (1808 demandes).

L’outil Deep Tech Finder : faciliter les connexions entre investisseurs et recherche

À l’occasion de l’événement hybride organisé par l’OEB ce 22 octobre pour dévoiler les principaux enseignements de l’étude, a été présentée la mise à jour de Deep Tech Finder (DTF), un outil en ligne gratuit qui permet de faciliter la mise en relation entre le monde universitaire et la communauté des investisseurs. L’objectif ? Permettre aux utilisateurs d’identifier facilement les brevets universitaires et les entreprises nées de ces recherches et d’autres start-up prêtes à investir et disposant de brevets ou de demandes de brevets européens. Deep Tech Finder propose désormais plus de 10 000 profils.